Il faisait noir comme dans une caverne privée d'éclairage lorsque j'ouvris doucement la porte de la chambrée dans laquelle j'avais passé de nombreuses nuits. Je referme la porte derrière moi sans bruit et me retrouve dans un petit salon plein de charmes où les voleuses de coeurs avaient habitude de faire agir celui-ci sur les hommes qui s'y aventuraient.
Je dépose le gros sac de tissu que j'ai eu peine à faire passer la porte contre le mur, pousse un gros soupir et me laisse tomber dessus.
Je détails la pièce, l'obsucrité ne me gênant pas du tout grace à mes capacités de vampire. J'observe les fauteuils rambourrés dans lesquels j'aimais me prélacer avec ma pipe au coin de la bouche un verre de rhum à la main, le petit bar dans le coin qui fournissait celui-ci, la cheminée qui réchauffait l'atmosphère en hiver, l'or présent un peu partout qui rajoute brillant et faste à cet endroit, j'aperçoit encore les va et vient des voleuses entre les fauteuils et le bar un verre à la main.
Un nouveau soupir vient dégonflé ma poitrine tandis que je me force à me lever. Je mets la main dans ma poche gauche et en sort un trousseau de clé. Je choisis une des clés, une longue et simple, je l'insère dans la serrure de ma porte et tourne. Un clic retentit puis un deuxième. Voilà la porte est verrouillée. Je laisse le trousseau sur la serrure prend mon sac d'une main décidée et m'enfui de la demeure.
Arrivé au seuil de la demeure je me retourne vers l'entrée et murmure pour le vent :
Vous allez me manquer les voleuses ...
Je me retourne et continue le chemin