Je ne trouvais rien à faire.. la citadelle semblait si vide.. je ne savais pas où était ni la reine, ni Cassis, ni.. personnes.. Je cherchais pourtant, mais la seule qui soit là, était en grande conversation avec un futur mort. Mon pied rencontra celui d'une chaise avec violence, j'eus ce que je voulais, la chaise tomba, j'eus mal..
Secouant légèrement la tête, je redressais mes yeux félins sur le décors de la taverne sans vraiment savoir ni comment, ni pourquoi j'étais descendi ici. Surement mes pas avaient cru bon de m'enmener dans un endroit fréquenté pour me changer les idées.. seulement c'était loupé. Même avec toute la volont du monde.. je ne trouverais personnes ici et encore moins une de mes soeurs.
Un haussement d'épaule vint agrémenté mon ennuie quand le carmin de mon regard tomba sur un morceau de parchemin roulé et fermé d'un ruban déposé en évidence sur le bar. Curieuse, je m'approchais, saisissait le papier, lu qu'il était adréssé à une voleuse de coeurs.. n'importe la qu'elle ? C'était étrange.. d'habitude on laisse un nom. Un petit sourire réussit à se faire une place au coin de mes lèvres alors que mes mains fines enlève le ruban et ouvre le parchemin. Un court texte y est inscrit.
Faire bon usage de cette proposition..
Je secoue de nouveau la tête, m'avance à pas félin jusqu'à la cheminée toujours flambante, lève la main, à quoi bon avoir les services d'un mâle, ils sont tous pareil, tous cherchent la même chose, des diables, des serpents de genèse, des misérables.. Une flamme s'embrase avec plus de vigueur, je m'assois devant le feu, sur le tapis, dénigrant le canapé dans mon dos. Je tiens toujours le morceau de parchemin.. je ne le brûlerais pas.
Mes mains prennent précaution à le refermer, le ruban vint retrouver sa place, je dépose le parchemin sur la table basse et l'y abandonne. Mes soeurs verront bien si elles veulent ou non d'un serviteur..
Mes yeux fixent les flammes.. je m'en veux un peu.. mais ca ne sert à rien de s'en vouloir d'être triste.
Les craquements du feu m'apaise, sa chaleur me berce, mes paupières se font lourdes, je décide de me coucher un peu, juste pour me reposer quelques minutes.. de toute manière.. qui viendrait me trouver.. Mes yeux se ferment sur cette dernière pensée qui meurt doucement dans mon esprit engourdit du sommeil que je laisse maître de mon corps.