Sans Reflet [Libre]

Une Ombre, un cri étouffé déchire la tranquillité d'une nuit humide ! La forêt s'ébranle quelque perdrix s'envole puis, plus rien.

La pluie était abondante ce soir la voilà déjà plusieurs heures maintenant qu'un sol détrempé continuais encore et toujours à boire l'eau des cieux.

Qu’était-ce ce bruit, cette rumeur dans les bois, un cri? Un hurlement plutôt qui fendit l'air, puis coupé sec ! Un loup sûrement avais chassé son dîner.

Le calme revenu les banche bouge ! Une silhouette de petite taille, fine drapée d'une robe! Cette ombre se découpe dans les quelques rayons de lune jouant avec les nuages. Une main perle de quelque goutte d'une pluie rougeâtre. Le silhouette regarde de droite et de gauche puis reprend le sentier.


Je relevais mon capuchon sur ma tête, j'etais satisfaite encore ce soir j'avais trouvée de quoi me repètre. Une sentinelle bien assoupi pour son rôle auprès d'un campement. Je devais me hâter avant que ma présence ne soit détecté. Je pris le sentier. Déjà quelques chiens, au loin avaient senti l'odeur du sang frais. Des aboiements, puis m'éloignant toujours je n'entendit plus rien. Je sortis de ma petite sacoche un petit morceau de tissu j'essuyais mon visage recouvert d'éclaboussures de mon petit repas. Je souriais. Le pluie sur le tissu avais transformer les taches en quelque belle pointe de rose. Je remarquais sur ma robe blanche de ci de la quelque goutte écarlate. Je levais les yeux aux ciel.

-Quelle idée de se débattre me voilà tachée!

Je frottais avec le tissu et énergie les quelques taches espérant qu'elle disparaisse puis lasser de frotter j'invoquais un petit sort. Les taches disparurent un sourire satisfait de mes mains je rendais à ma belle robe son volume. Quelle beauté elles étaient un peu défraîchi certes mais je l'aimais tant. Quelque reste de ce qui aurais put-être un beau mariage. Il y avais mon bouquet aussi. Je le portais à mon nez et tentais de déceler encore quelque arôme sur ces fleurs fanées. Un pétale tombât au sol! Je m'empressais de la récupérer et de la glisser dans un petit baluchon accroché à mon poignet. Je m'adressais à mon magnifique bouquet de rose enfin tout du moins il le fût.

-Vous n’êtes plus très en forme mes chéries

Toujours rêvassante je poursuivais mon chemin, une laie et ses marcassins traversèrent le sentier boueux. Je souriais, quel merveille! Quel chance avait-elle ! Puis soudain, je me rendis compte que le bois étais particulièrement dégagé devant moi, le sol étais pavé je venais de le sentir sous mes pieds nue.

-Etrange ...

Me disais-je à moi même. Quelques terres inconnues par ici pour moi? Cela me semblais peu probable. Il faisait longtemps que je n’étais pas passer par là mais je m'en souviendrais cette route n’était pas pavé un point c'est tout ! Je redoublais de prudence même si en réalité j'avançais nonchalamment mon beau bouquet pendant à ma main. Au loin une lueur! Un feu peut-être? Un petite fringale me vint alors.


- C'est étrange quand même on dirais comme une torche et la à droite une fenêtre.


Je regardais mon bouquet de rose fanée et m’adressais à elle

- Et bien nous sommes partis mes chéries allons cherche de quoi vous redonner de vive couleurs.

Déjà elles avaient perdu le rouge écarlate dont je les avais recouverte. La pluie leur volait leur splendeur éphémère. Je marchais, ce brasero étais plus loin que je ne pensait. Une vingtaine de minutes et je n'avais pas l'impression de m'en approcher. Puis enfin je vit distinctement une belle bâtisse de bon goût. A une époque sûrement j'aurais aimer à y vivre et mes belles amies épineuse aussi. Je les regardais à nouveau et souriais.

- Nous y somme presque ne vous impatientez pas !

J'approchais de la bâtisse avec attention. Aucune sentinelle à première vu. Ma robe glisse sur le sol mes pied nue de flaque en flaque ne prennent aucune précaution. J'approche. Plus que quelque pas. Une fenêtre! Je pose mes mains doucement sur le rebord, il y a de la lumière. Je monte ma tête doucement seul mes yeux dépassent pour regarder a l’intérieur! Tout à coup une silhouette se tourne, elle m'a aperçue! Que faire. Je cherche de droite et de gauche paniquée. Où aller? Je lève la tête et remarque une petite avancée au dessus de la porte je m'empresse, je grimpe au plus vite avec facilité, Je siffle de rage de m'être faite repérer. Mes fleurs non !!! Elle me glisses des mains, je manque de peu de chuter en tentant de rattraper mes précieuses. Trop tard je ne peu plus aller les chercher. La porte grince. Je les regarde chuter sur un pavage humide. Une pétale s'envole. Je lachais dans ma détresse un reflexe de désesspoir.

-Non ...

J'entends un clopinement loin d'abords puis plus proche le son passe juste au dessous de moi. Je n'ose passer la tête par dessus le rebord de peur d'être à nouveau repérée. Je tremble. Sont-il plusieurs ? J'entends ronchonner sous moi. La démarche singulière s'éloigne un peu. Le son se fait plus loin. Je souffle un peu.


C'est une silhouette seule. Elle parait se mouvoir avec difficulté et utilise ce qui ressemble à une canne. Ou peut-être est-ce une arme habilement dissimulée, un fleuret peut-être? Je m'avance un peu, on dirait un vieillard. La pluie s'était arrêtée et je voyais désormais beaucoup mieux. Pourtant il fallait que je reste prudente le morceau de roc sur lequel je m'étais réfugiée était glissant. Déjà ma main glissa doucement une première fois, je m'agrippais solidement et me penchais plus en avant pour mieux distinguer l'étrange silhouette.


-Mon bouquet, ne t'approche pas de mon bouquet.


Il se dirigeait toujours vers mon bouquet, je continuais à chuchoter pour moi même qu'il ne s'approche pas de mes amours. Il n'est plus qu'a quelques pas d'elle. J'excédais, je rageais. Je l'entendais les insulter, mes magnifiques fleurs. Les larmes me montais aux yeux je continuais à marmonner, le menace en silence. J'enrageais. Puis la goutte qui fait déborder le vase. Son pied vint les heurter de plein fouet, les projetant à quelques mètres. Je saute alors de mon perchoir en hurlant!


- NE TOUCHAIT PAS A MES FLEURS!


Un cri de rage terrifiant perça le silence de la nuit. Toute gueule ouverte, canine en avant le visage déformé par la colère je me précipitais sur le vieillard. Je l'attrapais par le cou, le griffais puis le projetais contre le mur de la bâtisse. Il chuta durement sur le sol. Je lui jetais un regard rouge de colère, il était sonné, surpris pas mon attaque pour sur.


Mon regard se posa à nouveau sur mon bouquet et s'attendrit aussitôt. Je courrais les rejoindre et m'agenouilla devant elle. J'avais peur de les prendre, peut-être étaient-elles abimées, blessées, cassées même. Je pris mon courage à deux mains et les saisis. Les belles n'étaient que secouées. Quelques pétales roussis avaient quittés leur tige. Je les récupérais, les glissais avec soin dans mon baluchon de soie et de dentelle. Je les tenais dans les bras tel un nouveau né et les berçant d'avant en arrière je les réconfortais.


- C'est fini mes chéries, il ne vous arrivera plus rien.


J'essuyais d'un revers de manche mes larmes qui ne cessaient de couler, résultat de mon immense frayeur mais produit d'un relatif soulagement. Ignorant totalement le vieillard, agenouillée dans la boue je les câlinais, les replaçais correctement leur parlant dans un chuchotement à peine audible. Puis tout à coup d'une voix sévère et forte je m'écriais.


- Personne n'a le droit de frapper mes fleurs, personne!


Je me relevais toujours dos au vieillard, puis me retournais doucement. Je commençais à marcher vers lui répétant encore et toujours cette phrase. Mes roses contre le cœur j'avançais inexorablement d'un pas lent mais décidé ...


- Personne... non personne ...

Miaaaa !!!

Je me réveil il est déjà tard. C'est toujours comme ca, à chaque fois que je ferme l'oeil je me réveil et il fait noir ! Encore un mauvaix tour des félins que de ne trouver sommeil qu'au soleil. La nuit est cependant froide et humide, je le sent, je ne la voit pas mais je la sent. Je me lève tout de même, en culotte et veste de nuit, m'approche de la fenêtre de ma chambre, les goûtes d'eau que je vois tomber dehors ne me sureprennent pas mais elles me glassent les os.

Brrr..

Je me secoue, frotte mes mains contre mes bras et me détourne de cette vision des plus glaciale. Je tourne en rond, je ne sais vraiment pas quoi faire de mes nuits. A chaque fois que je passe ma journées à somnoler mes nuits sont terribles, je ne peux pas aller embêter mes soeurs, non.. ce ne serait vraiment pas aimable de ma part, elles ne dorment pas le jour, elles ont bien besoin de repos. Ahhh !! Je déteste avec cette horrible sensation d'être une fénéante, mais dormir le jour c'est si.. si bon !

Enfin je me décide, je ne peux pas rester comme ca, à faire les cent pas toute la nuit. Je m'habille, attrape une robe chaude, passe une capuche sur mes oreilles, prend mes botines d'une main et pousse la porte de ma chambre sans un bruit. Je ne prend pas mes armes, je n'ais pas envie de chasser par un temps pareil, bien que je crois les mâles assez idiots pour trainer dehors, baahh, je ne suis pas une assoiffée de sang, leurs têtes attendront bien de tomber demain. Je sautille dans l'escalier, histoire de ne pas faire de bruit et d'aller plus vite, je loupe une marche, me rattrape de justesse, sert les lèvres pour ne rien dire, ne rien soupirer. Et me remet en marche.

Je ne sais pas vraiment où je vais mais.. j'y vais. je chercher encore une idée.. elle ne vient pas facilement. J'arrive à la porte qui donne sur la cour intérieure de la citadelle.. j'hésite.. une fois dehors il me faudra vraiment un but, un quelque pert où aller.. Je passe tous les endroits de la citadelle en revue.. Me demande si.. J'hausse les épaules, enfile mes chaussure, ouvre la porte et me précipite, tenant fermement les bords de ma capuche pour ne pas qu'elle glisse. Courir me fait du bien, cela me détend, enfin.. si seulement il n'y avait pas tant de flaques par terre, je ne serais pas obliger de faire tous ses zigzag ! Je redresse un peu la tête, une goute d'eau me tombe sur le bout de nez, je fais la grimace et me dépèche un peu plus. Je ralentis, je suis presque arrivée.. mais quelque chose ne va pas.. une odeur.. qui ne devrait pas être là.. l'odeur du sang, du sang humain, du sang d'homme. Je ne la connait que trop bien pour me tromper. Mes sourcils se froncent alors que je contourne la batisse, je me fond dans l'ombre du mur, mes pas se font silences, je m'approche. Entre voit un bouquet tomber, une femme qui saute pour le rattrapé, elle se penche, j'appercois celui que je cherche dans l'encadrement de la porte.. La femme se redresse, le bouquet contre elle, se retourne et s'avance vers l'homme.

- Personne n'a le droit de frapper mes fleurs, personne!

Une voix menacante qui se reppete.

- Personne... non personne ...

Elle disparait à moitié dans l'encadrement de la porte, je me glisse, ombre parmis les ombres j'avance, l'ambre de mon regard prend une teinte vermeille alors que mes iris rondent pour laisser entrer le plus de lumière possible en cette sombre nuit, fixent le tissu blanc de la robe de cette inconnue. Je suis maintenant dans son dos, elle ne semble pas m'avoir entendu. Mes lèvres s'ouvrent à leur tour, la mélodie d'une voix de fillette s'en échappe, et pourtant loin d'être enfantine, des plus sérieuses.

Et il ne l'a pas fait.

J'avançais vers le vieillard avec la ferme intention de le punir pour le mal qu'il avait fait à mes douces amies. Il était là assis devant moi à ronchonner des paroles incomprehensible avec cet accent souvent entendu autour des villages ruraux des environs.

Il semblait presque ignorer le danger que je pouvais représenter pour lui. Pourtant plus j'approchais de lui, plus un malaise grandissant m'envahissais. Comme un signe d'appartenance, en moi je resentais comme un instinct de préservation qui m'inciter à ne pas tuer cet homme.


Puis la rage repris le dessus de mes sentiments et le visage crisper de colère j'arrivais face au viel homme qui s'étais relevé. Je le saisi par le col de son peignoire et le tira vers moi. Visage face a visage je le fixais de colère et sifflat tel un félin colerique. Une voix se fit entendre et me coupa dans mon élan de vengeance.

-Et il ne l'a pas fait

Je tournais la tête dans la direction de cet voix si imprudente de me déranger dans ma justice. J'apperçevais dans la semi-pénombre une petite silhouette semblant être une chimère, une femme féline, qui était-ce? De quel droit me contredisait-elle? Elle n'etais pas là lorsque cet odieux personnage avait réalisé son crime. Je lui criais d'une voix semblant sortir des limbes:

-Va-t-en si tu tiens à la vie petite chose et je t'épargnerais !

Puis un second cris venant de ma gauche maintenant vint encore plus enrager ! Une autre personne avait oser venir me perturber. Je tourner le mon regard violement alors vers la porte ouverte de la batisse.

-Alors toi c'est vraiment pas le ..... TOI !

J'ouvris grand les yeux ne croyant pas ce que je voyais. Elle etait complice de ce vieillard qui ne respectais rien ni même les plus douces et belles fleurs de ces terres. Me sentant encerclée je saisis le vieillard encore plus et le retourna sur lui même de façon à ce qu'il me fasse dos. Le tenant à la manière d'un otage je pris une longue épingle d'une vingtaine de centimètre qui tenait ma cheuvelure et la pointa vers la gorge du viel homme.

-N'approchait pas ou je le saigne tel un porc !

Je n'osais affronter le regard d'Haika et reculant vers la lisière de la forêt qui ne me paru jamais aussi loin je tenais fermement mon arme prête à tuer en un éclair le coupable. Soudain une flaque plus profonde que les autres, mon pied nue s'y enfonce, je perd l'équilibre et vacille tentant tant bien que mal de le retrouver, trop tard je chute.