Les Voleuses de coeurs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Les Voleuses de coeurs

Voleuses, subtiles et fragiles... fatalement féminines
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Sans vous..

Aller en bas 
AuteurMessage
Niwema
Princesse des voleuses de coeurs
Niwema


Féminin Nombre de messages : 706
Localisation : Auprès d'un coeur royal.
Clan : Voleuses de coeurs !! A jamaiiiiisss !!!
Date d'inscription : 07/06/2007

Sans vous.. Empty
MessageSujet: Sans vous..   Sans vous.. Icon_minitimeDim 23 Nov 2008 - 15:02

Je crois que le temps se lasse de moi.. Tata.
Depuis que tu es partit, rien n'est plus pareil.. je sais.. tu m'as demandé d'être forte, je sais que tu ne voulais pas que je sois trop triste. Tu saisj'ai fais comme tu m'as dis. Je n'ais pas baissé les bras, tout le monde pourrait te le dire, je crois avoir été forte, je crois même ne pas avoir été trop triste. J'ai fais tout ce que je pouvais pour ne pas que ta, ma famille s'éffondre. Je pensais avoir réussis tu sais..

Pardon Tata.

Aujourd'hui il ne reste rien, que les murs et les souvenirs, la citadelle est tombée dans l'oublie, notre famille aussi, notre clan.. Aujourd'hui je ne suis pourtant pas seule, Prue et Ezechielle m'accompagnent encore. J'espère qu'elles ne m'en voudraient pas de dire que malgré leurs douces et précieuses présences, je me sens seule. La solitude étreint mon coeur Tata.. je ne veux pas pleurer, cela ne sert à rien.. je le sais bien. Je voudrais tant pourtant ne jamais être autre chose que cette gamine que vous avez receuillis, cette enfant qui à toujours été joyeuse. Tu sais, je fais de mon mieux pour que tout le monde croit à cela, je ne veux pas leurs faire de la peine.

Je suis comme cette citadelle Tata.. je me suis construite avec elle, j'ai grandis comme elle, aujourd'hui elle est encore jeune et pourtant déjà solitaire. Elle est désert, mon coeur est seul, elle veut encore se donner des airs de joie, je l'imite.. mais au fond, son visage sombre, le mien le suivra que je le veuille ou non. Si elle tombe.. Tata.. je tomberais aussi. On l'oubliera Tata.. on m'oubliera.

Le vent souffle dehors, est ce un regret de toi ?
Je ne t'oublie pas.. moi qui voudrais ne plus avoir de mémoire.. je ne t'oublie pas.




Doucement, comme pour une dernière caresse, les mains fines d'une princesse sans royaume referme sa lettre, la glisse dans une enveloppe sans adresse, la scelle d'un tampon de cire rouge. Niwema se relève de son bureau, ses doigts refermés sur le mince papier elle se détourne de sa chambre et descend les escaliers menant jusqu'à la taverne, elle ne s'y arrête pas, elle ne veut pas voir ces tables et ces chaises vides. Sans bruit elle franchit la porte d'entrée, traverse la cour, entre dans la volière, appele un pigeon, tend son bras et ressort de l'endroit, un oiseau sur l'épaule. Sans se présser elle franchit les grilles de la citadelle et s'avance dans le domaine qui autrefois l'avait si souvent emmerveillé d'être sien. Le temps passe sans qu'elle n'y prenne garde, le vent se fait plus fort. Les abres s'écartent, l'horizon se fait plus clair, plus net, l'eau prend place, celle là même qui vient se fracasser sur les rochers d'un précipice à la limite de leurs territoire. Niwema s'arrête, observe les éléments un instant, attrape le pigeon, enroule sa lettre et l'attache à son pied. Sans un mot, sans un ordre, l'oiseau s'envole, il ne reviendra pas.. Niwema le sait. Ses ailes disparaissent vite sur le bleu neigeux du ciel, le vent claque aux oreilles de la jeune fille, l'ambre de son regard reste fixé sur l'horizon, elle s'assoit, balance ses pieds dans le vide, parfois une vague plus puissante qu'une autre envoit son écume sur ses pieds ainsi pendu. Mais Niwema ne réagit pas.. elle qui deteste l'eau ne sent plus ses attaques. Ses cheveux bruns voguent quelque part entre le ciel et ses épaules, les fleurs qui les décoraient s'envolent l'une après l'autre. Elle n'est pas vraiment triste, pas vraiment effondrée, pas non plus vraiment suicidaire. Elle ne sait juste plus où se trouve sa place.. elle ne croit pas qu'il y en ait une pour elle. Elle en avait une autrefois, elle à occupée, mais aujourd'hui elle a disparu. Le tissu de sa robe frolant sa peau encore chaude, la princesse sans couronne regarde la reine des océans appeler la terre à la rejoindre.
Revenir en haut Aller en bas
https://voleuses-de-coeurs.1fr1.net
Niwema
Princesse des voleuses de coeurs
Niwema


Féminin Nombre de messages : 706
Localisation : Auprès d'un coeur royal.
Clan : Voleuses de coeurs !! A jamaiiiiisss !!!
Date d'inscription : 07/06/2007

Sans vous.. Empty
MessageSujet: Re: Sans vous..   Sans vous.. Icon_minitimeDim 15 Mar 2009 - 14:27

Ne redescendrais-je donc jamais de cette falaise sans m'y jeter tout à fait ?

Cela fait des jours maintenant et mon corps s'affaiblit, mes os me semblent si léger que le vent pourrait bientôt m'emporter. Ce vent.. il me rappel des choses bien éphèmère et m'apporte la tristesse des nouvelles de mon clan. Deux de mes trois dernières soeurs sont partit avec un léger mot d'adieu accusateur..

Ma famille se meurt.

Mes mots s'envolent avec aisance, pourrais je jamais en faire autant ? Par les danaïdes ce qu'Elle me manque. Ayame, la perle de vie qui faisait encore battre mon coeur.. ma chère tante, j'espère que là où vous dormez désormais vous êtes à l'abris de ma mélancolie. Mes idées s'embrouille je ne sais faire la distinction entre mes souvenirs. Faut il qu'il soit tant pour moi de faire le point sur ma vie ?
N'a t-elle pas été assez complète pour me permettre le repos ? Les émotions qui on baloté en tout sens mes sentiments n'en finiront elles pas de jouer ? Faut il encore attendre de perdre ma dernière soeur pour me jeter à l'eau ?
Moi qui n'ais jamais pu retenir près de moi ceux que j'aime, devrais je encore me tenir debout face à ce monde ?
Ma mère ne serait elle pas heureuse de me retrouver ? Ma mère.. ses cris qui fendent l'air alors que je m'enfuis, aurais je mieux du mourir avec elle se jour là ? Ne pas connaître cette femme qui me sauva et m'apporta jour après jour la chaleur qui manquait à mon coeur. Mes tantes.. des femmes fatales.. je les ai perdu elles aussi. Mes soeurs, si belles et si honnorables.. partit rejoindre des hommes. Des hommes.. me prendront ils toujours ce qui m'est cher ? Me torturont ils encore si je me relève de leurs coups ?

Pourquoi m'avoir laissé si seule..

Je ne chercherai pas la réponse, je crois qu'elle me ferait trop de mal. Du mal.. est ce vrai que l'on puisse m'en faire plus ? Moi qui avait tant ris.. ne ferais je maintenant plus que pleurer ? Je devrais m'en vouloir, me redresser, mais je ne m'en sent plus la force. Je me relevais autrefois pour mes soeurs. Mais aujourd'hui que la seule qui m'accompagne encore trouverait un bonheur plus grand, j'en suis certaine, dans un autre clan.. rien ne me pousse plus à rester ici, sur le bord de cette falaise.
Le coeur m'abandonne alors que je lève mon regard ambré sur le ciel, il fait beau sur mon malheur, il fait beau sur mes soupirs. Le passé me pèse, je voudrais oublié et n'être plus que néan. Ou recommencer.. et m'arrêter avant la déchéance dans laquelle je suis. Il fait beau.. pourtant la brume nait paisiblement. La brume.. un passé plus lointain encore, une autre vie. La brume.. m'aidera t-elle ? Elle m'atirre alors qu'elle se fait très vite plus dense, plus blanche. J'y vois une invitation.. suis je si fatigué que cela ?
Soudain quelque chose derrière moi fait du bruit, je me retourne, pas assez vite.. je ne vois qu'une main qui me pousse brutalement et quelque chose qui ressemble à un sourire sous une cascade de blancheur. Un fantôme ? Un souvenir du passé qui vient me mettre à mort.
Je ne résiste pas, à quoi bon ? Ma reflexion n'allait elle pas dans ce sens ?

Mes yeux regardent encore le ciel alors que mon corps chûte inéluctablement vers la mer. Je pensais mourir dans ma citadelle, je pensais mourir avec le regard d'une nouvelle génération de femme qui prendrait le flambeau de mon combat contre l'oppression des hommes.. je rêvais.
Le ciel disparait sous le nuage qui m'entour. Je pense à mes soeurs, apprendront elles ma fin ? Ou bien m'auront elles si bien oublié que je ne serait déjà plus qu'un vague souvenir dans leurs mémoires ? Je ne dois pas penser cela.. Ma vie ne devrait elle pas défiler sous mes yeux ? Pourquoi seulement ce blanc ?
Je ferme les yeux.

Un souvenir me revient, parmis tous, c'est celui ci que je veux garder, c'était un anniversaire.. le mien. Un anniversaire où mes tantes vinrent m'offrir des crânes et où mes soeurs vinrent porter leurs lèvres à mes joues. Un anniversaire qui m'apporta plus de joie que jamais je n'en avais eut.

Une douleur terrible se répend dans mon dos, ais je pénétré dans l'eau ? Ou bien suis je tomber sur un des rochers au bord de la falaise ? Je préfererais tomber dans l'eau, que mon corps sombre comme mon esprit. Je me sens comme en apesanteur, est ce cela la mort ? C'est étrange lorsque je pensais mourir ce jour là je n'avais pas ressentit cela.. ce jour là.. ce jour où j'avais vu en cauchemar un de ceux qui avait tué ma mère, ce jour où je me suis enfoncé dans une forêt interdite bordant le domaine de la Griffe Funeste, ce jour où la colère m'emporta et que la lame s'enfonca dans mon ventre, ce jour où j'ai cru mourir et où Hadès me sauva.. j'avais vu ma mère ce jour là. Pourquoi ne puis je point la voir maintenant ? Est elle dans un paradis que l'on me reffuse ?

Une caresse sur ma joue, je sais que c'est elle. Elle est là. Près de moi, plus près encore que je ne l'avais rêvé..

Pas encore.

J'ouvre brusquement les yeux, le blanc m'entour toujours, je ne suis pas tombé ? Je ne tombe pas ?! Mais alors.. quel est cette étrangeté qui me fait me tenir là, dans les airs, dans cette brume alors même que je me rêvais morte ? La douleur dans mon dos n'était elle donc pas le signe de la fin de ma chûte ?
Je tourna la tête et ce que je vois alors.. me scidère plus encore que le souvenir qui remonte à la surface de ma mémoire et explose derrière mes yeux.

Ce jour où un homme me sauva la vie.. ce même jour il m'apprit qu'il m'avait sauvé en me donnant un peu de lui, il me dit dans le même temps que ce qu'il m'avait donné me servirait un jour.. j'avais cru à de l'amour.. mais le don était tout autre. Sortant de mon dos, deux ailes blanche comme la brume battaient en se couvrant de sang. Ce jour là j'avais aussi découvet la véritable nature de cet Homme qui portait le nom des enfers et les ailes des anges.

Je ne sais si ce don est un bien ou une malédiction..

Ne pourrais je donc jamais me laisser aller aux ténèbres bienheureux ? Je souhaite disparaitre, n'est ce pas là mon droit ?

Ma soeur, ma compagne, ma fille... Je t'ai aimé, t'aime et t'aimerais à jamais plus que nul autre.
Je vais vous quittez pour les derniers jours de ma vie... Je ne veux pas que l'image que tu gardes de moi soit celle d'une reine déchue et mourante mais celle de ta tante encore vive et débordante d'amour pour toi...


Mon chaton tu vas bien m'écouter..


Je t'aime..


La voix de ma tante et celle de ma mère se mélangent dans ma tête, qu'est ce que tout cela peut bien vouloir dire ?



[Suite au prochain épisode !]


Dernière édition par Niwema le Dim 7 Fév 2010 - 19:18, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://voleuses-de-coeurs.1fr1.net
Niwema
Princesse des voleuses de coeurs
Niwema


Féminin Nombre de messages : 706
Localisation : Auprès d'un coeur royal.
Clan : Voleuses de coeurs !! A jamaiiiiisss !!!
Date d'inscription : 07/06/2007

Sans vous.. Empty
MessageSujet: Re: Sans vous..   Sans vous.. Icon_minitimeSam 26 Sep 2009 - 21:53

Des ailes.. rien que cela.

Les démons voulaient ils me faire crier de rage ? Etaient ce donc eux, les coupables de ce carnage fait à mon coeur, pourquoi me maltraitée avec de futils espoirs. Ces ailes devraient elles me faire voir la vie en beauté désormais, est ce vraiment parce qu'elle me sauvent la vie maintenant que je dois reprendre espoir ? Que je dois voir ici le signe que ma vie ne doit pas s'achever ? Survivre. Encore.. toujours.. continuer à avancer, dans le labeur, dans la solitude, dans l'horreur d'un corps, d'un être qui n'est plus le mien. Je suis déjà morte.. il y à plusieurs mois, quand mes soeurs m'on quittée. Quand je suis devenu seule. Quand je suis restée seule. Orpheline pour la deuxième fois. Etait ce vraiment possible ? Tout cela ne tenait il pas plus du cauchemar que d'une quelconque réalité ?

Si seulement le réveil était probable, s'il existait qu'une bride de chance, une poussière d'espoir. Mais il n'y à plus personne, plus rien. Je ne peux compter que sur moi-même.. et je suis devenue moins, moins que le néant qui m'entour. La tristesse n'étreint plus mon coeur, j'ai bien vécue, j'ai été heureuse. La tristesse ne sert à rien. Elle n'a de droit d'existence qu'en présence de la joie.. je l'ai perdue avec ma famille. Ais je encore un coeur ? Est ce donc cette chose sanguinolente ? Cet animal fatigué, à bout de souffle que rien n'allèche plus ? Ce trognon de misère, ce bout de ficelle coupée, cette chose inutile, vide et mélancolique. Il est mort lui aussi. Tout en moi est mort alors.. ces ailes, que peuvent elles bien croire ? Vraiment.. même celles qui m'on laissée, même elles, que j'ai tant aimée.. ne pouraient plus rien pour moi. Je ne veux plus qu'une chose. Mourir tout à fait, ne devenir qu'un oublie, qu'un néant, ne plus exister, ne plus avoir se poids, ne respirer car ce geste de survit me fait mal. Mourir tout à fait, rejoindre ma mère tuée par des hommes, des mâles, ceux contre qui je me suis battue toute ma vie et qui m'ont enlever tout ce que j'ai, tout ce que j'avais, ma mère, mes soeurs.. Rejoindre ma tante, ma reine, la seule femme qui m'ait jamais quittée. Rejoindre mes souvenirs, celui de mes soeurs que j'aime encore tellement, si mon amour pouvait les toucher.. s'il pouvait les atteindre.. peut-être aurais je une raison de vivre. Mais il ne s'envole plus assez loin, est ce parce qu'elle sont devenue trop éloignées ? Est ce parce que mon amour s'est fait vieux prématurement et fatigué, lassé par l'abandon il s'est brisé les ailes dans un dernier vol vers elles ?

Ces ailes seraient elles à l'image des siennes, à l'image de mon amour pour ces femmes ? Ces ailes si blanches.. qui se teintes de mon sang, qui se ternissent de mon chagrin éternel, qui ne sont plus si blanches d'ailleurs. Non elles sont sâles, d'un rouge sang séché mêlé de larmes qui les allourdissent. Elles ne battent plus si fort, est ce donc qu'elle se découragent ? Que même pour un ange il serait impensable de soulever le poids de mon âme ? J'aurais aimée une mort plus glorieuse et plus rapide, j'aurais aimée mourir en sauvant une des miennes, mourir en me vengeant même de ceux qui m'ont tout pris et se disent encore innocents. Rejettent leurs fautes sur le dos de l'amour.. que connaissent ils de l'amour ? Moi qui vais mourir, moi qui aime encore si fort, moi qui sans espoir, aime toujours.. comment pourrais je même croire ce que m'avais dis mes propres soeurs sur cet amour entres elles et les mâles ? Cet amour que j'ai voulu copier sur elle en aimant ce châton perdu, cet amour auquel j'ai voulu croire en aimant un aveugle.. n'a jamais porté des ramures aussi belles, aussi grandes que l'amour qui me lie à elles. Comment alors les croire quand elles me disent que cela était assez pour me quitter ?

Je suis dans le faux. Dans le faux jusqu'au cou et c'est surement lui qui m'étrangle maintenant. Oui je dois avoir tort, je dois me tromper. Elles connaissaient surement quelque chose que j'ai pas connu, que je ne connaitrai jamais désormais. Un amour plus fort que le mien.

Je m'abandonne.
Je perd la dernière goûte de mon sang, la laissant rouler comme une larme sur ses ailes, reste de mon amour. Si grandes, si pures, si fortes et pourtant, elles ne battent plus, noyées sous le poids de tout ce vide, tout ce vide...

Je m'abandonne.
Et je tombe.

Qu'importe après tout, leur raisons, je ne leur en veut pas. Je les aime trop pour cela. S'il est vrai qu'un condamné peut faire un dernier voeux alors je souhaite qu'elles soient heureuses. Mon corps chûte à nouveau, son poids l'entraine inexorablement vers les rochers, des plumes se déchirent.


Une plume dans le vide.
Le miaulement du chat sur le toit.
Les pétales d'une vie qui se brise
et dans mon sang libéré
une nuée d'hirondelles.
Revenir en haut Aller en bas
https://voleuses-de-coeurs.1fr1.net
Contenu sponsorisé





Sans vous.. Empty
MessageSujet: Re: Sans vous..   Sans vous.. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Sans vous..
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Sans Reflet [Libre]
» Embarassez vous ! =p
» salutation a vous
» Un texte qui va pas vous plaire!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Voleuses de coeurs :: Place public de la citadelle des Voleuses de coeurs :: Citadelle des Voleuses de coeurs :: Taverne & Domaine :: Domaine-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser