Un chevalier noir se présente à vous.

L'ombre, le néant, je m'y étais presque habitué.
Cela faisait plusieurs mois que mon quotidien s'y résumait.
Assez ! Il en est désormais fini de cela.
Le poing serré, comme autrefois !
La puissance de l'âme et de la lame viendront à bout de ces abymes qui me retiennent.

Aaarghhhh !

Un hurlement déchirant les entrailles de la terre qui s'ouvrirent peu à peu devant moi.
La sortie des enfers se présentait sous mes yeux.
Alceste, le cheval noir sera mon guide pour m'échapper de ces terres hostiles.
Je m'approchais lentement de l'animal flamboyant, qui se cabra devant moi.
Je levais une lourde épée vers le ciel, une puissante flamme jaillit de celle-ci.
Alceste se coucha, je n'eu aucun mal à le monter. Nos flammes se melèrent, tout comme nos âmes et notre puissance.
Lancé à une rapide course, le passage qui semblait s'ouvrir devant nous ne résista pas à cette charge des plus féroce.
Le sol explosa litteralement, laissant échapper des profondeurs de la terre le chevalier que j'étais devenu.
Le sol s'enflamma sous nos pieds, une large fûmée nous entourait rapidement. Une atmosphère des plus chaotiques prenait lieux.
Un flash perça alors mon ésprit : Ayame, Niwema, les voleuses, mes amis.
Cette pensée à peine remémorée, déjà ma monture s'en était aller à une vitesse folle en direction de ce chateau jamais oublié. Je ne faisais plus qu'un avec elle.
La route fut longue, mais c'est sans grande difficulté que nous arrivons devant la porte de la citée de ces voleuses tant réputés.
Je cabrais ce cheval de feu, sortait ma lame de son fourreau. Je la dirigea vers l'immense porte de bois clouté, qui s'ouvrit violement, claquant contre les murs de la citadelle dans un bruit sourd.
D'un pas lent et toujours épée en main je m'avançais dans la cour de la citadelle.
Une jeune féline et une reine des plus magnifique se présentèrent à moi.
Leur regard était des plus méfiants, mon équipement cachant tous mes traits, il leur était impossible de savoir qui était ce chevalier noir.
J'avançais jusqu'à leur hauteur.
Je les observais pendant de longues secondes, sans un bruit.
Seul le crépitement des braises sous les pieds de ce cheval hardent perçait se silence absolu.
Je descendais alors de ma monture, me tenant désormais face aux deux femmes, je plantais puissament mon épée dans le sol qui se fendait devant mes pieds, silencieux.

Un démon approche, voilà ce que l'on m'avait dit.
J'étais lasse de ma vie, qu'est ce qu'un mâle de plus ou de moins, démon ou ange, pouvait me faire ?
Mais il était au pas de ma porte, et je n'aime pas que l'on salisse là où j'ai eut tant de mal à batire.
Je descendit donc, parce que, la curiosité me pousse encore un peu, mais c'est le pas trainant que je m'approche des portes qui s'ouvrent.
La reine est déjà là, elle est si belle, ma tata si adorée, qu'elle est grande, que je suis faible.
Je détourne le regard vers la flamme vivante qui s'avance.

Je reste sans réaction, si c'était cela un démon alors, un sceau d'eau fera l'affaire.
Je lève les yeux sur cette masse de feux, je le fixe sans trop le voir, déjà mon envie s'efasse.
Déjà mon interet se disloque, mon visage se ferme, je n'ais même pas la force de parler.
Qu'il parle ou qu'il parte, cela ne fait pas de différence, je n'aurais pas eut l'éducation de mes tantes, je me serais détournée et serait repartit dans la demeure noire de mes songes.

Mais j'attend un geste de ce mâle ci, pourquoi avoir tant fait de bruit pour un simple mâle de plus ?
Qu'il soit tout feux tout flammes ne m'interesse pas, rien ne m'interesse plus.
Qu'il fasse vite seulement, je n'aime plus le temps.

J'avais été prévenue bien longtemps auparavant de l'arrivé du meneur de feu sur nos terres.
Intriguée, j'était sortis l'attendre. Chose qui n'était pas dans mes habitudes.
Lorsque le chevalier arriva et mit pied à terre, mon regard se teinta d'une légère ombre de crainte. S'il était aussi violent qu'impressionnant, nous aurions bien du mal à le contenir.
Niwema arriva près de moi au moment ou mes pensées tendaient à me demander ce qu'un tel démon voulait de nous.

Je passe un bras protecteur autour des épaules de la féline, mais je n'ai pas besoin de baisser les yeux vers elle pour savoir qu'elle ne voit déjà plus le cavalier noir. Alors, je la lâche et fait un pas en direction de l'ombre brûlante. Si ces intentions sont néfastes, peut être oubliera t'il la jeune fille au regard perdu pour se concentrer sur moi…
Fière, je soutient encore un instant son regard sous son casque puis prends la parole.

Qui êtes vous étranger?

Etranger ?

Etrangué, ce mot claquait dans l'air comme un réel coup de fléau brisant mon épaisse carapace de couleur funeste. J'étais bel et bien cet étrangé, au coeur sombre, maix aux idées pacifiques et non hostile.
D'un geste des plus las, je posais mon bouclier au sol, avant de liberer mon visage du lourd casque qui dissimulait mon visage.
Aussitôt les flammes qui s'unissaient pour me proteger s'étompèrent, me dévoilant alors à la jeune reine essayant tant bien que mal à protegé la jeune féline que j'aurais pu écraser d'un bâtement de cils. Aussi je laissais à nue mon visage, me laissant ainsi apparaitre aux deux femmes.

Il était temps, Ayame.
Je suis de retour.
Il parait y avoir eu beaucoup de changement ici, tu m'expliqueras tout ça en détails, mais plus tard.

Mon regard se porta alors au loin, sur la jeune féline qui semblait être devenu femme depuis mon départ. Je ne laisse pas temps à la maitresse des lieux de réagir, continant :

Niwema !!

Je contournais lentement la reine des lieux, me dirigeant rapidement vers la fillette.

Comment te portes-tu ?

La mélodie de mes soupirs est une de ces choses que je connais maintenant par coeur.
Mon regard se trompe lui même, cherchant en vain quelque chose dans la noirceur qui m'entour.
J'entend encore la voix de ma tante et reine, je ne l'écoute pourtant, une voix grave lui répond, je n'écoute pas.

Je fais un pas en arrière, cela ne sert à rien, ma présence ici n'est pas réelle, je n'ais pas ma place.
Alors que je me détourne, une note m'arrête, un souvenir, vieux de mes siècles de bonheur.
Un homme me tend ses bras, sur une coline de verdure, sous un ciel d'un bleu turquoise, surplombant une autre citadelle, celle de la griffe,
je me souviens de ses bras, je me souviens de ce vent, du papillon qui était venu me volée..

Je secoue la tête, tout cela est ridicule, il n'est plus, ni se temps, ni ce lieu, aujourd'hui tout n'est que massacre et ruine.

Je suis de retour.

Mon menton se relève, j'aurais tant aimé, qu'il me dise cela un jour, j'avais tant rêvé pour ces mots là..
Je rebaisse la tête, je ne veux pas que cet étrangé reste ici, il me fait mal.

Niwema !!

Mes yeux s'ouvrent brusquement, mon souffle se tarrie, serait il possible..
Lentement je me retourne vers l'étrangé à l'odeur de flamme, lentement je me laisse espéré, pourtant je suis sur d'être encore une fois déçus.

Comment te portes-tu ?

Un visage m'apparait, des yeux, un nez, une bouche, qui s'ouvre encore, une voix, jamais oublié..
Ses flammes deviennent bientot faible face à celle qui embrase mon regard.

T..

Je referme la bouche, la flamme dans mes yeux se fait soufflée.
Je dois rêver.
Je lève les yeux vers ma tata, elle le voit pourtant elle aussi, elle est heureuse.. mais c'est impossible.
Mon monde est devenu bien trop sombre pour qu'une telle lumière soit possible.
Je détourne la tête de mon doux mirage, je veux me réveillée, je ne veux pas continuer ce rêve là.. il me fait mal.

Un regard vide, fuyant. Voilà ce qui semblait se présenter à moi. La fougue, l'envie, la curiosité où sont donc passé toutes ces qualités qui faisait de la féline une princesse sans égale ?!
Je restais sans voix, pendant un cours instant, à regarder la jeune femme de toute ma hauteur.
M'aurait-elle oubliée ? Ne serais-je plus qu'un souvenir d'antant ?
Non, je m'interdis à croire cela, il ne se peut.
Je me résonnais donc, m'accroupissant devant elle, plaçant mon visage à hauteur du sien.
Mon regard de braise perçait ses perles d'ambres, je glissais alors l'une de mes mains sur celle de la féline, le resserant légèrement contre mon coeur.

Niwema'...

Ma voix se voulait être des plus douce, rassurante... La noirceur de son regard ne présageait rien de bon.
Mais désormais, je serais là, présent, comme auparavant pour les voleuses et mes amis. Il était temps. Trop tôt j'avais été arraché à ce monde, trop tôt...
L'heure de la rennaissance a sonné, le retour du chevalier noir est imminent.
Le temps des faibles est révolu, désormais il nous faudra être fort.

Non princesse, tes yeux ne te joues point de tour...
Je suis bien de retour parmis vous.
Cette fois rien ne nous séparera plus !

Un large sourir se dessinait peu à peu sur mon visage, je me relevais lentement devant elle. Elle avait tellement changé...

Niwema'...

Le démon se baisse, prend ma main, la pose contre son coeur..
Un battement de cils, un battement de coeur..

Je.. je..

Non princesse, tes yeux ne te joues point de tour...
Je suis bien de retour parmis vous.
Cette fois rien ne nous séparera plus !

Ce n'était pas un rêve ? Pas un de ces cauchemars qui vous font espérer pour mieux vous blesser ?
Non.. il était là.. j'en était sûr..

Mes yeux s'ouvrirent enfin, ma respiration s'emballa, j'hésita encore un instant..
J'hesita.. entre le noir auquel je m'étais habitué et la flamme qui m'avait quitté..
J'ai peur, peur de le voir repartir.. peur d'avoir fait du mal à ceux que j'aime.
J'avais été idiote.. je ne peux pas penser qu'à moi aujourd'hui, je n'ais plus le droit.
Pourquoi fallait il que je fasse toujours de vilaines choses ?

Mon coeur manqua un battement, l'homme se relevait, l'homme... le démon ? Non..

TONTOOOONNN !!!!!

Folle de joie, je bondit au cou de mon oncle revenu à la vie, le sert contre moi à m'en briser les os.
J'avais pourtant vue des flammes sur son corps, je m'en fiche, rien ne peux plus me faire mal maintenant.
Un instant je ferma les yeux, j'avais peur de les ouvrirs, qu'il ne soit encore disparu.. que je me sois reveillée..

Mais quand l'ambre clair de mon regard s'embrasa une nouvelle fois, il était toujours dans mes bras.

Hades...mon viel ami,il est revenu de l'ombre. Un sourire de joie se peint sur mon visage. Trop longtemps il est partis...Mais si j'ai supporté la vie durant son abscence, je peux encore attendre quelques secondes avant de lui parler d'avantage.

Il y a ici quelqu'un qui a plus besoin de lui...

J'assiste à leur retrouvaille. Mon sourire qui retombe face à l'inactivité de Niwema reviens plus vif et étourdissant devant le cris de la féline. J'ai l'impression que mon bonheur est palpable tant que je suis heureuse de la voir ainsi...Trop de jours se sont écoulés sans la voir sourire ni même réagir.

Je regarde encore un instant Niwema et son Tonton, me nourissant presque de sa joie, puis tourne discrétement les talons. Sans qu'ils s'en aperçoivent, je les laisse tout entier l'un à l'autre...Juste ensemble.

Enfin... enfin, elle était revenue, l'espace d'un instant, l'enfant que j'avais lachement abandonnée. Un sourire radieux, des yeux brillant de mille étoiles, une féline, radieuse... une féline heureuse.
Je resserais délicatement la fillette contre moi, ébourrifant légèrement ses cheveux, comme avant...

Niwema...
Tu m'as manqué...
Comment vas-tu ma grande ?

Mon sourire s'aggrandit aussitôt, échappé de l'enfer, c'est un nouveau départ qui s'offrait à moi...
De nouvelles terres, de nouveaux horizons, de nouveau choix en perspéctive...
Déjà beaucoup d'évènements prenaient place dans mon esprit.
Il y allait avoir du changement, beaucoup de changement... les temps ne sont plus ce qu'ils étaient, les médiateurs de ces terres ont changés, il serait temps de changer avec eux...
Le rire cristalin de l'enfant m'extirpait alors de mes pensées, j'avais beaucoup de voies à explorer, mais j'aurais tout le temps d'y réfléchir plus tard, ce n'est pas le plus important, pour le moment.

Je laisse le ronronnement m'envahir, pose mon menton sur l'épaule de mon tonton, frotte ma joue contre la sienne, si heureuse que je ne fais plus attention à mes manières de neko.
Enfin je me redresse un peu sous sa question, lui souris.

Je vais bien maintenant, tonton.

Un instant encore je laisse l'émotion me souffler mes mots, incapable de faire autre chose que de sourire et de laisser mes griffes s'accrocher à son armure.
Je l'observe, de tout l'ambre de mes yeux, avait il changé ? A part ses étranges habits.. qu'avait il de différents ?
Quelque chose frappe la rétine de mon regard, une flamme.. je tourne la tête, cligne des yeux...

C'EST QUOI CAAAA ???!!!

Je pointe le doigt vers l'animal à longues pattes qui semble soufflé du souffre de ses narines.
Il me fait peur, il est trop grand, les choses grandes m'ont toujours fait peur.

Je tournais rapidement la tête vers l'animal flamboyant, qui semblait nous observer de toute sa hauteur.
Un cheval des plus sombre, aux yeux d'un rouge éclatant, une parfaite monture pour le cavalier noir que je laissais paraitre.

Ceci n'est autre qu'Alceste...
Certains se déplace à dos de phéonix, d'autres de mûles où autre, moi j'ai choisis cet animal qui m'a aider durant mon échappé des terres qui me retenaient prisonnier...
Tu n'as rien à craindre de lui, il est inofensif avec les personnes qui me sont cher.

Je souriais, faisait un clin d'oeil à la jeune féline.
Je plaçais mes mains au niveau de ses hanches, la soulevant légèrement.

Si tu veux, tu peux même le monter !

Je n'avais pas fini ma phrase que déjà je déposais la jeune féline sur le dos de l'animal.

Ai confiance, tu n'as rien à craindre de lui'.

Nombre de messages : 263 Clan : Voleuse de Coeur Date d'inscription : 25/08/2007

Bonjour cher Hades.

Mes yeux d'Ambre flamboyaient. Il était donc revenu d'entre les morts, il avait senti à quel point il nous manquait à toute et particulièrement à Niwema.

Je m'approchais de lui le regard droit, je passais près de sa monture, lui donnais une tape sur le flanc, puis m'approchais à quelques centimètres d'hades. Je souris enfin et déposais un baiser sur sa joue.

Je suis heureuse de te voir ici.

Niwema à peine en selle, déjà une voix pour le moins familère se fit entendre. Je me retournais vivement vers la femme, des cheveux argentés, des yeux d'un bleu perçant, le teint pâle, le regard droit... il n'y avait aucun doute sur la personne, bien qu'elle me paraissait désormais une voleuse de coeurs à part entière, je reconnu bien évidemment Cassis, mon sourire s'aggrandit aussitôt.

Je suis content de te revoir Cassis,
Tu es donc arrivé à tes fins, je ne m'étais pas trompé, une véritable voleuse !

Je déposais à mon tour un baiser sur sa joue.

Comment vas-tu, depuis tout ce temps... ?

Nombre de messages : 263 Clan : Voleuse de Coeur Date d'inscription : 25/08/2007

Je vais très bien ma foi...

Je souriais découvrant mes canines pointu.

J'ai découvert les joies de la nuit avec les voleuses et grâce à mon aimé. Je t'emmenerais en chasse avec moi si tu le veux, pour te montrer comme j'ai pu progresser.

Et puis je me ferais un plaisir de faire une ballade avec toi au clair de lune.

Je fis un mouvement de tête léger pour replacer mes cheveux sur mon épaule, passais ma main sur le torse d'HAdes et alla embrasser Ayame.

Décidemment, j'avais raté bien des choses... des canines étrangement longues et pointues, les joies de la nuit, la chasse...

Une vampire ?!
Et bien, je ne m'attendais vraiment pas à cela, c'est surprenant !
Mais, comment ?!
Enfin, tu m'as l'air heureuse comme ça, et c'est tous qui importe, de plus les vampires ont des atouts peu négligeable, n'est-ce pas ?
Du moins ceux que je connaissais...
Aussi j'accepte volontier ta proposition, une ballade au claire de lune me fera le plus grand bien, j'en suis sûr.
Quand à une chasse, il y'a certaines choses qui ne s'oublient pas, mon penchant pour le combat n'est plus à démontrer, je ne peux refuser une telle offre.

Je souriais devant la gestuelle de ces voleuses aux allures de femmes fatales, elles me surprendront toujours...

Nombre de messages : 263 Clan : Voleuse de Coeur Date d'inscription : 25/08/2007

Je lui souriais plongeant mes yeux dnas les siens, le regardant par dessous vu sa haute stature.

J'ai rencontré l'amour en devenant vampire, j'ai eu beaucoup de chance, il m'a suffit de quelques minutes d'inattention pendant une chasse pour que mon destin soit changé, et que l'amour arrive jusqu'a moi.

Je n'oublierai pas cette nuit.

Alors je t'emmenerais chasser, te dérouiller un peu.

MIIAAAAAA !!!!

Un cheval d'accord, en feux ca passe, mais moi sur son dos, c'était de l'impensable à l'état brute !
Je ferme les yeux si fort qu'ils m'en font mal, mes mains se posent sur l'encolure, par la peur mes griffes sortent s'enfonce dans ce qu'elles trouvent.. hélas la peau de la bête.
Qui apparemment n'aiment pas trop qu'un félin plante ses griffes dans sa chair, il souffle, secoue la tête, tappe du sabot par terre.

Mia ! Mia ! Mia ! Mia ! Mia !!

Pourquoi ca bouge c'est bête là ? C'est trop gros ca devrait pas bouger !
Couché ! Voila ca devrait vivre couché !
Je finis par comprendre que c'était mes griffes qui faisaient tant grogner l'animal, je me concentre, les rentres.
Mais ce n'est que très peu rassurée que j'ouvre un oeil, toute seule en haut d'un truc dont je ne connais pas le mode d'emplois..
Il voulait me tuer d'une crise cardiaque c'est ca !!
Je reprend ma respiration, ouvre les deux yeux, l'ambre de mon regard devenus plus sanguin par mes émotions.
Je me force à décrisper mes épaules, à me détendre, ne serais ce qu'un peu.. après tout, j'étais une fière féline sur la voie des Danaïdes.
Repensant à une certaine poupée.. je redresse le dos, me tiens aussi droite que je le peux, me demande comment on fait avancer un groc truc pareil..
Plus curieuse que peureuse, je donne une tappe sur l'encolure.

Allez dada ! Avance !!

Pas vraiment de réaction de la part du dada en question.. je fronce les sourcils, comment tonton à dit qu'il s'appelait déjà ?
J'entend la voix de Cassis, mais n'est pas encore le temps de tourner la tête, toute à mes investigations, et puis ils ont l'air de bien s'entendre avec tonton alors..

Alceste avance.. s'il te plais..

Les gentils mots ne l'adoucissent pas, il m'enerve ce dada !!
De rage je finis par lui donner un grand coup de talon dans le ventre.

Nah ca t'apprendra !

A ma plus grande surprise ou frayeur je ne sais pas, il se mit en marche.

Miaaa, mais atteeeennd !!

Déséquilibrée par ce démarage inatendu et totalement nouveau pour moi, je m'accroche à ce que je peux.
Des bouts de cordes en cuir, ou des choses qui y ressemblent, trainent sur l'encolure, je m'en saisit..
Au bout de quelques pas il s'arrête, je me penche à son oreille.

Tu me montre comme tu marches et moi je te donne un susucre okey ?

L'animal bat des oreilles, m'en envoyant une dans la figure par la même occasion.

Nan mais toi là ! Moi aussi je peux t'en donner des coups d'animaux si je veux !

Mettant mon côté félin à l'appuis, je lève ma queue et la frappe violemment contre la croupe du cheval, qui ne semble pas apprécier.. du tout.
Se cabrant de toute sa hauteur sous ma bien méchante tappe.

MIIAAAAAAAAAA !!!

Arrête Arrête !! J'ai compris !!!

Je m'accroche aux cordes, utilisant mon talent félin pour ne pas tomber du dos de l'animal.
Qui se remet sur ses quatre pattes après m'avoir donner sa propre correction..
Je soupir en posant ma joue contre la crinière d'Alceste, finis par sourire.

On va pas jouer au plus forts hein, on est pas des animaux quand même...

» Sans vous..
» Embarassez vous ! =p
» salutation a vous
» Un texte qui va pas vous plaire!