Le soleil se levait enfin. Fièrement dressée en face de lui se tenait la citadelle de La Garde. Flanquée sur l’une des montagnes de Dusso, ses portes paraient fièrement les puissants rayons de l’astre. Derrière elles, les chevaliers de la guilde se préparaient silencieusement.
Le temps avait passé depuis leur terrible défaite, mais les stigmates de ces affrontements étaient définitivement effacés. Les survivants s’étaient rassemblés et avaient ensemble construit ce lieu, symbole de leur gloire passée et de leur renouveau proche.
L’élite des chevaliers s’était rassemblée dans un but commun : venger la mort de leurs frères et faire tomber leurs ennemis. En tête de liste, le Conclave, rassemblement de pourceaux imbus d’eux même, et de leur déesse Susciva qu’ils prônaient sans cesse. Ils n’étaient pas leurs seuls ennemis, les nobles chevaliers de la Garde visaient aussi le puissant Zoroastre, mystérieux prophète voulant endoctriner la foule en lui promettant monts et merveilles.
Solennellement, les nobles chevaliers s’équipaient dans la salle d’armes. Ils enfilaient leurs armures, affutaient leur épée, polissaient leur heaume… Aucun d’eux n’auraient pu piper mot tellement leur esprit était dirigé vers la bataille à venir. Elle serait terrible, ils le savaient, cette fois ce serait la victoire ou la mort. C’est dans un silence de cathédrale que les portes s’ouvrirent devant la troupe d’élite, les chevaux s’ébrouèrent et ils partirent en direction du levant, vers le champ de bataille, probablement le dernier pour certains.
L’alignement était formé, les épées dressées vers le ciel, les muscles bandés. A une centaine de pas, l’armée ennemie attendait patiemment, sa détermination ne faisant aucun doute. Le chef de La Garde choisit cet instant pour haranguer ses troupes. Il planta son cheval en face de ses hommes, tournant le dos à l’ennemi. Il les dévisagea un à un, les sonda au plus profond de leur âme, comme pour vérifier leur détermination. Une fois que chaque homme fût inspecté, il se décida à parler.
« Mes amis, mes frères, voyez ce qui se tient face à nous en ce jour. Regardez bien de l’autre côté de cette plaine enneigée. Ce qui se dresse devant nous, ce ne sont pas simplement des hommes près à se battre pour leur vie. Non. Ce qui se tient de l’autre côté de la plaine c’est notre destin. Ce pour quoi nous vivons. Chaque instant de notre vie nous a mené vers cet endroit. Il est temps pour nous d’honorer notre serment fait à nos compagnons tombés. Faisons leur honneur comme ils le méritent. Regardez bien les hommes qui se tiennent face à quelques pieds de là, car dans quelques instants ils seront plus proche de vous que quiconque ne l’a jamais été. Quand le moment sera venu, n’ayez aucune hésitation, maculez la neige de leur sang. Car n’oubliez pas, ce sera le nom des vainqueurs que les générations à venir se rappelleront, pas celui des vaincus. Notre nom et notre cause doivent survivre à tout prix ! Mes amis, mes frères, aujourd’hui c’est en ces lieux que sera scellé notre futur. En ces terres peut périr l’arbre de notre cause, où y planter ses racines ! Hardi mes braves, rendez vous de l’autre côté!*
D’un geste sec, le chef de La Garde baissa la visière son casque. Ses hommes l’imitèrent ce qui produisit un terrible tintement métallique. Il replaça sa monture en direction de l’armée ennemi, la fit cabrer, et s’élança droit sur eux accompagné par ses chevaliers et leurs cris de guerres.
Le vacarme était assourdissant, mêlant les hennissements furieux des chevaux, les bruits de leurs sabots fracassant le sol et les cris passionnés des soldats prêts à mourir. Malgré ce brouhaha chaotique, la main du chevalier en chef ne trembla pas au moment de frapper. Son esprit, lavé de tout questionnement était entièrement consacré à l’art du combat. Aucune question sur l’issue de la bataille, seule lui importait pour l’instant la mort des ennemis les plus proches.
L’épée s’éleva haut dans le ciel, refléta un instant la lueur du soleil à son Zénith, puis s’abattit implacablement sur sa cible, projetant ainsi sur le sol la première gerbe de sang d’une longue série. La bataille serait longue et terrible mais l’astre solaire lui-même n’aurait pu en prédire l’issue.
Yehel
Description du clan:
Pour la première fois depuis bien des temps, le soleil se lève, et des lueurs brunes éclairent les portes de la Citadelle. Ces merveilleux rayons dorés apportent ainsi un message d'espoir et de renouveau aux nobles chevaliers de la Garde. Silencieusement, les puissants Guerriers s'éveillèrent, lentement d'abords, quelques uns se levèrent, puis en quelques minutes, les centaines d'hommes partirent s'habiller sous la chaleur de ce halo doré.
Revêtant quelques armures, casques, jambières, et portant a leurs tailles ces épées qui rendent à ces Chevaliers leurs véritables puissance. Aucun bruit ne se fait entendre, un surprenant silence empli la Cité, certains hommes le qualifièrent ensuite de mortuaire. Ils ne se doutaient pas de la crucialité des événements qui suivirent. [...]
Rôle play de Recrutement de la Garde!
Place après place, le peuple était morne et enclin au désarroi. Pourtant, son pas se faisait alerte, et ses yeux vifs et craintifs.
A chaque crépuscule, il semblait encore s’étonner de ne pas avoir été occis par quelque maraud.
Les diverses peuplades autrefois téméraires s’empressaient de quitter les Terres. Fuyant le mal qui ronge chaque jour durant nos contrées, elles n’étaient maintenant plus que des hordes d’êtres serviles et résignés en tout point.
La vie était maintenant insoutenable et puante au possible, les Chevaliers s’entretuaient s’efforçant toujours d’oublier le noble sentiment de pitié. Mais tous! Malgré leurs orgueilleuses apparences, ne paraissaient en rien pour des Chevaliers : simples hérétiques et nervis se pourvoyaient désormais au titre de Chevalier.
Te feras tu pourvoyeur, vil et rampant comme les gueux ? Te feras tu de plus en plus ignoble, frappant, violant la femme, pour mieux égorger l’enfant sous ses yeux rougi ? Oseras tu convaincu d’une cause viscéralement contrefaite et mensongère agir, et défié la confiance de tes pères? Continuant les œuvres de destructions, semant sans discontinuer le chaos le plus total et la haine propre aux nervis qui hantent et pillent nos riches contrées ?
Il t’est aujourd’hui donné de te préserver de toute relation avec ces Dieux maléfiques et imposteurs, tu peux seul prendre chemin vers la Citadelle et rejoindre tes frères Chevaliers.
Cette Citadelle, -dont la légende veut qu’elle soit aussi ancienne que Sweet Dream- était à l’orée d’une des plus dense forêt des Terres de Dusso. En son sein cohabitait la populace propre a tout château : dignes Chevaliers, factions barbares, ensorceleuses, femmes de joies…
Mais tous rêvaient secrètement de justice et de combat, et leurs désirs se devaient d’être taris.
HRP : Pour ma part je rejoindrais La Garde prochainement pour son action RP ! Suivez moi ! Voleuses et autres. (mon départ est temporaire hein xD jsuis voleuse a jamais !)
kat's